Antonio José Bolivar vit seul quelque part en Amazonie. Il connaît parfaitement la jungle et la population qui y vit et à la particularité d’adorer lire des romans d’amour emprunts de souffrance et de tristesse. Un jour, une panthère se met à tuer les hommes et on lui demande d’aider à traquer l’animal. Il finira cette chasse seul avec la panthère dans un jeu subtil où le chasseur et le chassé se confondent et où l’homme est confronté à l’intelligence et l’instinct de survie de la bête. Une très belle histoire de nature et de respect.

L’autre s’éloigna pour ne pas le gêner, mais l’attention que le vieux portait au livre était telle qu’il ne supporta pas de rester à l’écart.
– De quoi ça parle ?
– De l’amour.
À cette réponse du vieux, il se rapprocha, très intéressé.
– Sans blague ? Avec des bonnes femmes riches, chaudes et tout ?
Le vieux ferma le livre d’un coup sec qui fit trembler la flamme de la lampe.
– Non. Ça parle de l’autre amour. Celui qui fait souffrir.”

Titre original : Un viejo que leía novelas de amor
Traduit de l’espagnol

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