Nouvelle Angleterre, 1832, les noirs sont libres mais n’ont aucun droit. Une petite école pour jeunes filles de bonne famille, tenue par Prudence Crandall… qui décide d’y accueillir une petite fille à la peau foncée. Les blancs bienséants décident qu’ils n’y mettront plus leurs filles. Qu’à cela ne tienne, l’école deviendra une école pour jeunes filles noires. Mais l’hostilité, verbale, physique, psychologique, que cela entraîne, jusqu’à bruler la maison de Prudence, aura raison de l’école et de sa directrice. Le dessin est très joli, très fin, de belles couleurs. L’histoire, vraie, fend le cœur, révolte l’âme, tord l’intérieur. Des souffrances que je n’ose imaginer.

“- Je ne comprends pas. Elle est si généreuse. Si intelligente. Si instruite. Si forte! Elle n’a pas un seul soupirant.
Je crains que beaucoup des qualités que vous venez de nommer ne soient considérées comme des handicaps par les hommes en âge de se marier…”

Categories: