Deux clochards, Estragon et Vladimir, sont dehors, quelque part d’indéfini. Il n’y a qu’un arbre. Et ils attendent quelqu’un, ce Godot, dont on ne saura finalement rien et surtout pourquoi est-ce que les deux clochards l’attendent. Entre temps, ils discutent, de tout, de rien, de religion, de temps qui passe, de leur amitié. Leur solitude sera interrompue par l’arrivée de Pozzo et Lucky, un drôle de couple maitre et esclave. Et puis ceux-ci continuent leur chemin… et il ne se passe toujours rien. Un très beau texte absurde dont les multiples interprétations ne permettront jamais d’être vraiment sûr des intentions de Beckett. Un décor sombre et épuré sur la scène du Théâtre de Carouge, mais une pièce à ne pas aller voir lorsqu’on est fatigué.

“Les larmes du monde sont immuables. Pour chacun qui se met à pleurer, quelque part un autre s’arrête. Il en va de même du rire.”

Categories: