Le conte Adelphin de Beaumashin a perdu son barbarin fourchu. Avec l’aide de son ami Sérafinio Alvaraide, du Major et d’Antioche Tambrétambre, il va partir à la quête de cet objet. Une aventure policière lors de laquelle ils trouveront un manuscrit, dont le lien exact avec le reste de l’histoire est difficile à comprendre, puis finalement ce barbarin qu’ils jettent dès qu’ils l’ont trouvé… On ne saura jamais très bien ce qu’est-ce barbarin d’ailleurs. Quelques meurtres, de la natation dans du sang de rhizostomus et des personnages dont les noms sont des anagrammes de Boris Vian et voilà un récit bien absurde relevant plutôt du conte sans queue ni tête. Ce tout premier roman de Boris Vian écrit en 1942, présage bien de la suite de ses écrits. Drôle, mais frisant l’incompréhensible.

“Cette femme, dit Sérafinio qui avait coutume d’aller droit au but, m’a brisé le cœur. Ce n’est pas une femme, c’est une cornemuse oubliée sur terre par quelque succube amoureux d’une étoile. Elle m’a bafoué. Je me vengerai !”