Paul Valenti est psychiatre. Sa vie s’est arrêtée une nuit à Skyros lorsque la femme de sa vie, Dakota, le trahit. Depuis, il enfouit ses souvenirs et ses sentiments, et y réussit très convenablement. Un jour, il reçoit un patient, Michel Caroni, qui est hanté par des rêves d’une femme qu’il ne connait pas. Il raconte son premier rêve, son second… Valenti est subjugué. En effet, Caroni lui relate des moments de sa propre vie, des souvenirs avec Dakota que personne ne peut connaître. Valenti croit d’abord que c’est Dakota qui l’envoie, mais apprend qu’elle est décédée. Caroni arrive même à le persuader, lui le psychiatre, à aller consulter une voyante, qui lui dit que Dakota s’est tuée à cause de lui. Valenti est bouleversé, s’en veut de ne pas avoir pardonné. Une histoire somme toute assez banale… sauf que ça vaut la peine de persévérer. La suite est étonnante. J’avais dévoré tous les Patrick Cauvin jusqu’en 1999 environ puis arrêté. Littérature facile, mais agréable de le retrouver.

“Il n’est pas impossible de vivre avec de l’inexpliqué dans sa vie, ça peut même devenir une aide : après tout, les centaines de millions de croyants en sont là et ne s’en portent pas plus mal, sinon mieux.”