Trois petites nouvelles de Maigret. Toujours des histoires assez simples. “Rue Pigalle”, une histoire de petits malfrats, “Stan le tueur”, un gang de Polonais qui tuent des vieillards dans des fermes et se planquent à Paris, “L’étoile du Nord”, un meurtre dans un hôtel dont le témoin est une jeune fille de bonne famille qui se tait pour protéger quelqu’un. L’intérêt ne figure finalement pas tant dans le cas lui-même que dans le contexte, vieux Paris, coins de rue, Maigret un peu grincheux, mais au grand cœur et avide d’un petit blanc sec. Attachant.

“Il y en a qui croient que j’attends l’inspiration, mais ils se fourrent le doigt dans l’œil. Ce que j’attends, c’est le fait significatif qui ne manque jamais de se produire. Le tout, c’est d’être là quand il a lieu et d’en profiter…”